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 Le petit frère de Sirius Black.

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AuteurMessage
Regulus Black
Quatrième année, Serpentard
Quatrième année, Serpentard
Regulus Black


Féminin
Nombre de messages : 29
Age : 32
Année : Quatrième.
Âge du personnage : 14 ans.
Baguette : 24,7 centimètres, bois de cyprès, ventricule de cœur de dragon.
Date d'inscription : 30/06/2007

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Citation: Toujours Pur

Le petit frère de Sirius Black. Empty
MessageSujet: Le petit frère de Sirius Black.   Le petit frère de Sirius Black. EmptyLun 2 Juil - 13:49

Ce n'est pas vraiment un journal intime, juste un vide-coeur de Regulus que j'ai écrit pour passer le temps, et même si je trouve ça un peu trop « doux » à mon goût, ça m'a permis de cerner un peu mieux le personnage et m'habituer à son contact, si j'ose dire. =) Vos avis sont les bienvenus. ^^

****************

Mon nom est Regulus, Arcturus, Black. Je suis l'un des membres de la « Noble et Ancienne famille Black, » qui est l'une des dernières familles de sorciers au sang pur de Grande-Bretagne. Mais pour tout le monde dans cette école, je suis le petit frère de Sirius Black. Le joueur de Quidditch, le Maraudeur, le tombeur de ces demoiselles, le.. Gryffondor. Et parfois, je me prends à réfléchir sur nous deux.

Quand je repense au soir de ma répartition, je ne revois pas particulièrement le Choixpeau miteux posé sur ma tête, et je n'entends pas le nom de « Serpentard » résonner dans toute la Grande Salle. Je revois leurs regards posés sur moi, et ces chuchotements qui s'étaient élevés à la minute même ou MacGonagall avait appelé mon nom. Je revois les yeux des Rouge & Or se tourner vers Sirius – il n’avait sûrement pas dû se vanter d’avoir un frère ! -, et je revois le regard de ce dernier me scruter, avec cette lueur indescriptible au fond des prunelles, à travers ses mèches sombres. Un mélange troublant de méfiance, de ressentiment, et quelque part, de fierté et d'espoir. Peut-être l'espoir que le Choixpeau parvienne à renouer nos destins, chose que ni lui ni moi n'étions parvenus à faire depuis des années. Pas que nous ayons vraiment essayé, pour être honnête. J'entends encore leur chuchotements, leurs spéculations ridicules, tellement que je n'avais pas pu m'empêcher d'en sourire. « C'est le petit frère de Sirius Black. Tu savais qu'il avait un frère ? Il ira probablement à Gryffondor aussi ! » Leurs parents ne leur avaient-ils donc rien appris ? Quand j'y repense, je me dis que si ce chapeau pointu m'avait envoyé moi aussi à Gryffondor, tout aurait été différent. Je n'aurais probablement plus de famille, mais au moins, j'aurais mon frère à mes côtés, et j'aurais alors pu affronter toute la colère du monde. Mais non. Ca aura été Serpentard pour moi. Et le rouge et le vert ont beau se marier admirablement bien ensemble, de même que l’or et l’argent, il n'en aura pas été de même pour nous.

Quand je repense à notre enfance, du temps où nous étions encore de vrais frères, et où notre lien du sang n'était pas quelque chose qui nous révulsait lorsqu'on y songeait, je ne repense pas à toutes nos batailles, ou à toutes les fois lors desquelles Sirius m'a entraîné hors des sentiers battus, pour notre plus grand plaisir. Je repense à tous ces repas de famille, quand il était encore l'aîné et moi le cadet, quand il était l'héritier de la famille et que tous plaçaient beaucoup d'espoir en lui. Je revois toutes ces fois où l'on me demandait où était passé mon grand frère, où l'on me disait de prendre exemple sur lui, où l'on parlait de moi en disant « le petit », tandis qu'on l'appelait toujours « Sirius ». Et j'étais fier. Merlin, que j'étais fier d'être son cadet ! Parce que lui, au moins, me voyait et se montrait chaque jour un peu plus digne de mon admiration. Il me prenait en charge, il m'apprenait des choses, il s'amusait avec moi. Parfois aussi il se montrait brusque et s'énervait, mais je crois qu'il n'a jamais supporté de me voir pleurer, alors il se calmait. Enfin, ça, c'était il y a longtemps. Ca me semble si loin, maintenant. Merlin, que j'étais stupide..

Je n’aime pas repenser à tout cela, j’ai beau dire que ça m’irrite au plus au point, c’est surtout que ça me rend triste de voir à quel point certaines choses changent, et d’autres pas. Je pourrai essayer de refaire le passé tant que je le voudrai, il y a un gouffre entre nous maintenant, et il n’a aucunement envie d’enjamber son balai pour venir me rejoindre. Et moi.. Je n’aime pas vraiment la hauteur, c’est difficile de se jeter dans le vide sans être sûr d’arriver de l’autre côté sans y perdre des plumes. Alors je l’observe de loin, à la dérobée. Il refait sa vie de l’autre côté, et moi je continue du mien, mais c’est difficile de ne pas regarder en arrière sans avoir envie de le rejoindre. La vie a l’air tellement plus douce, là où il se trouve.. Les couleurs chaudes de sa maison semblent avoir illuminé sa vie entière, tandis que moi, je reste transi de froid dans mes cachots. Parfois, j’erre devant l’entrée de sa salle commune, mais je fuis dès que j’entends des bruits de pas. S’il me voyait, il rirait bien de moi..

Je me suis composé un masque perpétuel pour dissimuler tout cela, tant et si bien qu’il n’a pas l’air de se rendre compte que je suis toujours là, au fond. Il ne cesse de dire qu’on m’a lavé le cerveau, que je suis faible de les écouter, que je ne serai jamais aussi fort que lui parce que moi, je suis toujours un Black, et je sais qu’il a raison. Je suis un Black, et c’est ce qui m’empêche de courir pour me réfugier dans les bras de mon grand frère. Parce que nous sommes bien trop fiers pour cela, lui comme moi, que ce ne sont pas des choses qui se font et que de toute manière, je ne suis pas suffisamment fort pour supporter d’être repoussé.

Je lui crache toute ma haine au visage quand je voudrais lui crier de ne pas me demander de choisir entre eux et lui. Il m’arrive de pointer ma baguette sur lui quand j’aurais plutôt envie de lui tendre la main et recevoir la sienne en retour. Je lui lance des regards emplis de fiel quand je voudrais juste pleurer comme un gosse en lui disant qu’il me manque et que je n’en peux plus de supporter son indifférence, comme si tout ce que nous avions vécu ensemble n’avait jamais existé et n’avait plus aucune importance. Comme s’il avait oublié tout ce qui avait pourtant été notre enfance et que j’étais le seul à être assez faible pour avoir des regrets et jeter des regards en arrière. Il a toujours été beaucoup plus fort que moi. C’est lui l’aîné, après tout, et malgré tout ce qu’il pourra en dire, il le restera toujours.

Cela dure depuis tellement longtemps que je ne sais plus si je l’aime ou le déteste. C’est une frontière que je ne parviens plus à distinguer clairement, alors je passe mes journées à le haïr, et mes nuits à me demander comment on a pu en arriver là. Je ne sais plus ce qui est vrai et ce qui est faux. Je le hais pour toujours me laisser au second plan, pour être aussi apprécié et talentueux dans tout ce qu’il entreprend, pour m’avoir abandonné, et je l’admire pour avoir su se rebeller et être parti. J’aurais juste aimé qu’il m’emmène avec lui.

Je fais tout pour qu’ils me respectent, pour effacer sa présence de la maison et ne laisser que moi, mais je sais bien que son fantôme plane toujours devant moi quand ils me regardent. Je ne suis encore que le numéro 2, quoi que je fasse, et s’il espérait que cela change après son départ, il s’est bien trompé. Toutes leurs attentes reposent sur moi, mais je ne suis pas le plus à même d’y répondre. Peut-être qu’il a juste fui. Fui en me reléguant toutes ces responsabilités dont il ne voulait pas, et maintenant, c’est à moi de me débrouiller avec tout cela. Je n’en ai peut-être ni l’envie, ni la force, ni le courage, mais quoiqu’il arrive, on me place au pied du mur et je ne peux que me soumettre à leur volonté, sans pouvoir ni chercher à discuter, parce qu’au fond, l’envie de les rendre fiers de moi reste toujours la plus forte. Il a voulu me modeler à son image, mais ce sont eux qui y sont parvenus avant. Et au final, j’en reviens toujours à la même conclusion.

Chaque pas que je fais vers eux m’éloigne un peu plus de lui.
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